Le village est situé sur le versant EST de la vallée de l’Epte et regarde vers la Normandie située sur l’autre rive.
Origine
Son origine est forte ancienne : le village a pris le nom de Bray du pré-gaulois bracu (vallée, marais) vers le XIIe siècle, ce n’est qu’au XVIIIe siècle (1790) que le nom de Lû, du latin Lucus (bois), fut ajouté à la paroisse, par complaisance du curé envers le seigneur de Lû. Il se composait à cette époque de 105 habitants, aujourd’hui la commune abrite 965 Braylusiens et Braylusiennes (au dernier recensement réalisé en 2012).
Ce village connait son évolution en un morne complexe de lotissements et de corons, autour de l’usine de zinc de la Vieille-Montagne fondée en 1837 à ce jour renommée « UMICORE »
Patrimoine
L’église actuelle, de style «romano-gothique» fut placée sous le vocable de Notre-Dame.
Elle est construite, en pierre de taille provenant des carrières de Saint-Gervais, sur les plans de l’architecte diocésain Blondel de 1877 à 1881, à l’emplacement même de l’ancien édifice datant du XIIe siècle qui menaçait ruine et plus en harmonie avec le village. Son clocher est orné de quatre pyramidions réalisés en zinc et don de l’usine de la Vieille Montagne.
L’ancien château de Lû, situé route de Vernon, ayant appartenu à la famille d’Achy, puis aux Mornay, qui le conservèrent jusqu’à la Révolution, abrite aujourd’hui la Maison de retraite.
Située Grande rue, La villa Bourjolly, bâtie en 1850, avec ses écuries, par le Général d’Empire Guillaume-Jean-Marie-Edouard Le Pays de Bourjolly de Sermaise. Elle abrite depuis 2003 le restaurant gastronomique « les jardins d’Epicure », ainsi qu’un hôtel d’exception
La sépulture de Charles-Ferdinand de Brossard de Runneval, ancien garde du corps de Monsieur (Louis XVIII, frère du roi Louis XVI) et maire de la commune pendant 52 ans de 1793 à 1845 ainsi que la sépulture de Charlotte-Henriette de Mars, dernière prieure de Villarceau, décédée le 7 mars 1816 sont toujours érigées dans le cimetière.
A l’entrée EST du village, au carrefour de la D37 et de la D142 se situe la croix de l’ancienne maladrerie dite « Croix de Pierre Santé ». Cette croix a été déplacée, à l’origine dans une maladrerie. Elle est attribuée à son fondateur Pierre Santé. Elle fut longtemps l’un des points d’arrêt des processions organisées chaque année lors des Rameaux et de la Toussaint.
A l’écart de la commune en direction de Montreuil sur Epte sur la D86 se situe le hameau de « Pont -Rû », lieu où se situait une ancienne fabrique de papier qui a été abandonnée durant plus de 20 ans et puis réhabilitée en 1850 en scierie mécanique qui disposait de l’Aubette, (dont la force motrice était évalué à 6 chevaux à cette époque), pour manœuvrer les scies verticales et horizontales.
Un peu plus loin sur le même axe routier se situe « le domaine de Lû » où s’élevait l’ancien séchoir à houblon, en désuétude à ce jour et la ferme de Lû, devenu aujourd’hui une pépinière.
Personnages célèbres ayant séjourné à Bray et Lû
Poète français ayant adhéré au dadaïsme et l’un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il a écrit « Liberté », poème qui sera diffusé dans le monde entier en 1942
Pour en savoir plus sur Paul Éluard
Apprenti forgeron, clerc de notaire, peintre et mouleur à la faïencerie Henriot, puis à Sèvres. Il est l’un des artistes les plus importants du XXe siècle. Ami de Giacometti, de Nicolas de Staël et de Gertrude Stein, il est considéré comme l’un des plus grands peintres de paysages.
Pour en savoir plus sur Pierre TAL-COAT
Séquences de films tournés à Bray et Lû
En 1975 : « On a retrouvé la 7ème compagnie » de Robert LAMOUREUX avec Pierre MONDY, Jean LEFEBVRE et Henri GUYBET, scène dans tournée l’Epte avec la fameuse réplique « y nage bien le chef, Hein Tassin !!! »
En 1993 : « La cavale des fous » de Marco PICO avec Pierre RICHARD et Michel PICCOLI
En 1997 : « Un amour de sorcière » de René MANZOR avec Jean RENO et Vanessa PARADIS
En 2006 : « La science des rêves » de Michel GONDRY avec Charlotte GAINSBOURG, Alain CHABAT, Emma DE CAUNES et MIOU-MIOU
Pour en savoir plus sur l’histoire de la commune, consultez l’étude réalisée par José GILLES en 2004